films: fictions documentaires
Film « Comme si de rien n’était », 1h25
photo-roman-vidéo-graffiti
création vintage à base de documents de situation,
archives personnelles et publiques des années 60-70
Axel Baudouin, géographe – étudiant à Avignon en 1968,
Hans Echnaton Schano – poète/ metteur en scène / acteur du Living Théâtre en 1968,
René Duran – occitaniste / performer inclassable,
Henri Feuillet – poète / performer inclassable,
Christine Cabane – médecin pédiatre,
Bulle – économiste,
Emeline Jouve – chercheuse spécialiste du théâtre Américain,
Jean-Louis Moynot – négociateur CGT aux accords de Grenelle en 1968.
A l’origine de ce montage il y a la journée du 12 juillet 2018 au Théâtre des Carmes-André Benedetto (ass. Urgent crier) et le travail de recherche effectué sur le Living Théâtre en 68 à Avignon par Emeline Jouve.
Les chercheurs aiguisent leur curiosité et revisitent les mémoires. Les enquêtes chronologiques rétablissent des faits que les protagonistes n’avaient pas tous repérés. Mais les perceptions, les états d’âme des acteurs et témoins, la vie quotidienne en quelque sorte, ne sont pas consignés dans les archives et les magazines. Les longues gestations restent peu visibles. Romans historiques, théâtre épique et commentaires y ont parfois remédié.
Plus modestement, et sous une forme baroque, désinvolte et datée, j’ai essayé de retrouver dans un carnet de bord lacunaire, ce que quelques jeunes gens des années 60 avaient alors dans la tête, les yeux et les oreilles pour en arriver à 1968, et poursuivre,
comme si de rien n’était.
JM Peytavin 19/06/2018
LE 12 JUILLET 2018 , 14heures ,
dans le cadre de « La journée nécessaire », au THÉÂTRE DES CARMES, AVIGNON
« Textures » (2016),
dérive sur les traces de feu André Benedetto
TEXTURES est un film/poème vite fait en solo avec une petite caméra anti-trantoule qui poursuit au gré du vent quelques personnages ayant croisé l’œil d’André Benedetto, de près ou de loin, dans la Crau, les Alpilles, la Camargue, Champfleury, Uzeste, au sommet de Tehotihuacan ou ailleurs. Il a été projeté en ouverture des » rencontres André Benedetto 2015″ et au cinéma Utopia en 2016.
La matière du texte et la sculpture des mots tissent dans le temps une trame interminable. Dans les années 1966-67, la Nouvelle Compagnie donnait déja au Théâtre des Carmes trois soirées happenings mémorables fouillant la musique, la peinture et le happening lui-même, « Verbophonie », avec A.Pétronio, « Matières » avec Michel Trinquier et un « Concert Fluxus / le son du velours noir » de Ben Vautier.
En dehors de la genèse du théâtre qu’André séquençait pour son propre usage, Brecht, Artaud, Shakespeare et le chœur grec, théâtre des lieux, théâtre poïélitique, ready-made, j’étais séduit par cet insatiable attrait pour tant d’autres actes de création échappant à la doxa ambiante, son agnosticisme baroque. C’était un récalcitrant curieux des gens et du verbe libérateur.
« TEXTURES », post-scriptum aux Bibliothèques du vent, dernier signe à un ami. Je me suis attaché à capter de quel bois étaient faits tous ces êtres qui ont formé réseau, identifié ou non, pollens d’une communauté invisible. On y voit René, le frère infatigable, à la recherche du partage des eaux, Christian Bourgeois, Bessompierre, Jacques Taris, Quinie Araguas, peintres, Robert Manivel, spectateur avisé, un dialogue d’outre tombe avec Félix Castan, Serge Pey, Charles Silvestre et Cézanne, Hannes Lammler et Christian Cabane, beauté et fureur pour Ariane Mnouchkine, André Minvielle à roue, Jacques Brémond et la pyramide, Bernard Lubat aux aguets avec son a-musique, obstinée, présente, forcément…
A la fin, on entend Nelly Pulicani, jeune actrice. Elle a croisé le texte du « Memento Occitan » et l’a monté et dit avec l’évidence d’un éclat de silex. Elle n’a pas connu l’auteur. Elle a joué cet épisode, guidée par une main précise et invisible, sur le clavier d’une machine à s’écrier.
Et à la fin des fins,
quelques paroles d’ A.B., désormais magnétiques.
» il ne restera que des images et des souvenirs » avait-il annoncé.
Dont acte.
« Foutez la paix aux oiseaux », archéo-film et marionnettes pacifistes (1998-2007)
Produit par Unima et Unesco, une grande caravane itinérante d’artistes et de marionnettistes devait sillonner l’Europe et plus pendant l’été 1998. C’était le projet initial de José Sobrecases … Il se trouva réduit à un film qui rendrait compte de seize évènements sur le thème des « oiseaux de la paix » créés par les marionnettistes de seize pays, souvent intégrés à un festival ou à des rencontres mais parfois construits de toute pièce. Le tournage est réalisé avec une seule caméra HI8, José assurant la logistique, l’organisation, la perche et plus si affinité… Dans ce contexte, on peut parler de dérive et d’improvisation calculée, de road-movie, d’autant plus que nous nous sommes souvent laissés emporter au gré du vent de nos rencontres…
Le montage intégral des seize interventions durait plus de trois heures et a été projeté à l’Unesco-Paris en pleine grève des transports. Les Géorgiens avaient beaucoup aimé leur clip, mais ils nous avaient bien inspirés.
J’ai remonté une version plus courte en 2007 avec quelques inserts baroques cosmopolites. Le film est passé entre autres au Théâtre des Carmes avec la bénédiction d’André Benedetto qui avait même dessiné l’affiche.
Transhumance en Ossau, Apocalypse revisitée
Court clip-poème qui condense des passages dans la vallée d’Ossau pendant une bonne dizaine d’années. De la création de la falaise aux vautours d’Augustin Medevielle à la rencontre avec Joseph Paroix & family. De l’homme foudroyé à la rédemption au delà du lac de Bious-Artigues
película de carretera VO
ruta5 – diario – balada de Ana
y otras divagaciones
ruta5 -_diario – balada de Ana y otras divagaciones – VO versión en español
Uruguay, diciembre de 2007, Arles 2021
Remix 2021 de una roadmovie_nonchalant rodada en Montevideo en diciembre de 2007,
solo por el placer de los rostros de los paisajes y los cafés del final de la noche
road movie VF
ruta 5 – la balade d’Ana
et autres divagations
ruta5 – journal – balada de Ana y otras divagaciones – VF version sous-titrée en français
Uruguay, décembre 2007, Arles 2021
Remix 2021 d’un road-movie_nonchalant tourné à Montevideo en décembre 2007,
juste pour le plaisir des visages des paysages et des cafés du bout de la nuit