sur un argument tiré du film « l’ile nue » de kaneto Shindo (1960), film remarquable inoubliable que j’ai vu au ciné-club de Brioude à 13 ans.
Marie et Véronique aimaient aussi beaucoup ce film. Elles m’ont demandé si je ne pouvais pas faire une projection de mon petit personnage en 3D de femme qui avance sans fin. Je n’étais pas très chaud pour la vidéo dans les spectacles de danse… de fil en aiguille, j’ai fait une création graphique de 55′, d’inspiration op-art en noir et blanc pour 4 projecteurs qui se déchire sur les murs et qui enveloppe les danseurs entre des lignes de pulsation soigneusement cadencées, un mouvement marin d’algues variables. C’est un auto clin d’oeil vintage à l’époque des « light shows ». L’ensemble vit et fonctionne curieusement bien.
